En trotinette électrique

Les trottinettes électriques et autres « engins de déplacement personnel motorisés » (EDPM) ont envahi les trottoirs de nos rues.

Pourtant, l'usage des trottinettes électriques, potentiellement dangereuses, n'était jusqu'alors entouré d'aucune réglementation. 

Désormais, leur utilisation est réglementée par le Code de la route.  Un décret, publié au Journal officiel le 25 octobre 2019, dont une partie est entrée en vigueur dès le 26 octobre 2019 et une seconde le 1^er juillet 2020, indique les règles à respecter.

Ce décret précise notamment les caractéristiques techniques des trottinettes électriques, leurs espaces de circulation et l'âge du conducteur.

La loi sur légifrance Ce que vous devez retenir 

Camping-caristes, nous recherchons des moyens pratiques pour visiter des lieux peu accessibles avec nos montures, ou juste pour aller faire quelques courses à proximité où il est difficile de se garer. Pour cela, il existe des véhicules légers aisément transportables.
La trottinette électrique et autres « engins de déplacement personnel motorisés » (EDPM) en font partie.

Gain de place
Le plus grand avantage pour nous, qui cherchons à optimiser chaque espace, c’est la compacité. Les trottinettes électriques prennent très peu de place : certaines vont faire moins d’un mètre en longueur, pour 40 cm de hauteur et 25 de largeur. Tout en possédant de bonnes performances. De quoi les glisser aisément dans un compartiment de soute ou dans un coffre.

Facile
La trottinette est accessible à tous. Il n'y a pas besoin de jouer les équilibristes, le centre de gravité est très bas, et donc chacun peut en utiliser une, quel que soit l'âge, ou les capacités physiques.
Il faut quand même se tenir sur ses deux jambes, car pour l’instant l’usage d’une selle sur une trottinette est interdit.

Pratique
Si on choisit une trottinette c’est parce qu'elle est super pratique. On gare son camping-car à l’abris hors des centres urbains et on vadrouille en mode léger. Elle offre presque tous les avantages du vélo, mais sans pédaler pour faire des distances entre quelques mètres et 30 km. La trottinette est utilisable sur les pistes cyclables, sur les voies vertes et quand il n’y a pas de piste, c’est sur la route (quand elle est limitée à 50 km/h). Dans les zones 30 de plus en plus répandue en centre ville, on peut prendre les voies à contre sens pour aller directement là ou on a besoin, on peut aussi emprunter les zones piétonnes et de partage en adoptant une vitesse adaptée… bref de quoi sillonner la ville pour mieux profiter de la visite.

Consommation faible
Voilà bien une de nos préoccupations, on accumule de plus en plus d’objets qui nécessitent une alimentation électrique, mais quand on veut rouler en autonomie
chaque Wh compte ! Une trottinette électrique c’est environ 30 kilomètres d’autonomie, pour 300 Wh de consommation électrique. Il n’existe pas de véhicule électrique qui consomme moins. 

Le choix 
Il existe de nombreux modèles de trottinette électrique à des prix variables de 300€ à 3000€ , avec des roues petites, ou grandes, des moteurs plus ou moins puissants, des autonomies plus ou moins grandes… Pour être renseigné sur le choix à faire selon vos envies, vous pouvez vous adresser à un magasin de trottinette électrique qui a des boutiques dans toute la France.  La page spécifique au camping-caristes est ICI

Sécurité
Vous avez entendu dire que c’était dangereux ? Comme pour tout, ce sont surtout les attitudes des conducteurs qui peuvent rendre un mode de déplacement risqué. Pour rouler serein,
il faut suivre les règles définies dans le code de la route, s’équiper avec un casque, un équipement visible, et des gants.

Législation
Si pendant longtemps leur statut était flou aujourd'hui tout est clair. Les EPDM sont reconnus comme une catégorie à part entière réglementée par le Code de la route.  Un décret, publié au Journal officiel le 25 octobre 2019 indique les règles à respecter.

Limitation de vitesse
Limitation à 25 km/h des EDPM par construction. Sont concernés les trottinettes mais aussi les gyropodes, mono roues ou hoverboards, également classés dans cette catégorie. Le texte rend ainsi passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 1.500 euros (3.000 euros en cas de récidive) quiconque roule à plus de 25 km/h avec une trottinette motorisée. Certains engins sont
capables de rouler à plus de 80 km/h. Et si un tel véhicule se révèle avoir été débridé, le conducteur devra s'acquitter d'une amende de 135 euros.

Equipements
Comme le décret prévoit, les EDPM sont équipés de feu avant et arrière, de dispositifs réfléchissants, d'un système de freinage et d'un avertisseur sonore.
Pensez que vous devez vous équiper en visibilité : « Lorsqu'il circule la nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante », le conducteur devra donc porter soit un gilet de haute visibilité, soit un équipement rétro-réfléchissant. Il est fortement recommandé de toujours porter un casque, et même des gants. En effet, le casque n’est obligatoire que quand on roule hors agglomération, quand la conduite est autorisée, mais, tout comme à vélo, il reste un élément important de sécurité.

Age minimum
Le décret précise que ces engins ne peuvent transporter qu'un unique conducteur « âgé d'au moins 12 ans ». La bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas de limite d’âge maximum !
Un plaisir qui se partage mais chacun sur sa machine : il est interdit de monter à deux sur la même trottinette.

Téléphones et écouteurs interdits
Comme pour les vélos, il est interdit de conduire sous l'influence de l'alcool ou après usage de stupéfiants, d'utiliser le téléphone tenu en main ou de porter à l'oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d'émettre du son, ou de limiter l'audition.

Stationnement
Le stationnement sur le trottoir est permis, s'il n'occasionne pas de gêne pour les piétons; notez que certains maires ont toutefois déjà fixé des règles spécifiques, parfois plus sévères.

Assurance 
Trop peu d’utilisateur sont avertis. Une des différences avec le vélo, est qu’une assurance en responsabilité civile qui couvre l’utilisation de la trottinette est obligatoire. S'agissant d'un véhicule à moteur, votre assurance responsabilité civile habitation ne vous couvrira pas, il faudra donc souscrire un contrat spécifique, dont le coût est de 40 à 120 € par an, selon les options choisies.
Celui-ci couvre les dégâts que vous pourriez causer à un tiers en cas d’accident, et plus en version tout-risques.