Beaujolais, en visite chez les fournisseurs de Guignol
Le pays du 3° fleuve de Lyon
Les abréviations pour camping-caristes
M = aires municipales
FP = aires France passion
A = aires autoroutes
C = aires sur ou près terrain de camping
P = aire privée (particulier, grande surface...)
V = Stationnement en ville durée limitée +/- service
Le tableau ci-dessous propose une base pour un itinéraire de visite. A vous de rajouter des lieux de visites, des étapes conviviales, des lieux de séjour éventuels. Cette base est forcément incomplète et le temps de visite peut augmenter à l'infini...
N.B. : lorsqu'un N° est indiqué après un nom de ville, il s'agit du département dans lequel on vient d'entrer, ce qui peut faciliter les recherches d'aires de service dans les guides.
L'itinéraire
Pierres dorées et vignobles
Dans le tableau, les sites marqués d'un * représentent des Crus célèbres du Beaujolais
Quelques notions géo-historiques
Le Beaujolais : région située au nord de Lyon en France, s'étend dans le nord du département du Rhône et dans le sud du département de Saône-et-Loire. Ancienne province française dont la capitale historique était Beaujeu, la capitale actuelle est Villefranche-sur-Saône (chef-lieu d'arrondissement du Rhône).
Le Beaujolais fut d'abord une baronnie qui était possédée au IXe siècle par Guillaume, comte du Lyonnais et comte de Forez, mort en 900. À sa mort, la baronnie échut à son fils Bérard qui le premier porta le titre de sire de Beaujeu. Cette première maison s'éteignit en 1265, en la personne de Guichard V.
Isabeau, son héritière, épousa Renaud, comte du Forez, qui devint chef d'une nouvelle maison de sires de Beaujeu, parmi lesquels on remarque Édouard Ier de Beaujeu, maréchal de France. La baronnie de Beaujeu passa, vers 1400, dans la maison de Bourbon, par la cession qu'en fit Édouard II de Beaujeu à Louis II de Bourbon, son oncle. Un de ses descendants de celui-ci, Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu, épousa Anne de France, fille de Louis XI, connue sous le nom de Dame de Beaujeu.
En 1522, le Beaujolais, confisqué au connétable de Bourbon, fut donné à Louise de Savoie, mère de François Ier. Réuni à la couronne en 1531, il fut rendu en 1560 par François II, à Louis III de Montpensier. Marie de Montpensier le porta en dot, en 1626 à Gaston d'Orléans, dont la fille, la célèbre Grande Mademoiselle, le légua à Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.
Le Beaujolais, érigé en comté, resta depuis dans la maison d'Orléans. Le dernier prince qui ait porté le titre de comte du Beaujolais fut Louis Charles d'Orléans, le troisième frère du roi Louis-Philippe Ier, né à Paris en 1779 et mort à Malte en 1808.
C'est aussi une région viticole, connue pour ses vins typiques, vins rouges issus à 99% du cépage Gamay.
Le Beaujolais comprend trois zones géographiques bien différenciées :
Le val de Saône, où passent d'importantes voies de communication (route, autoroute, voie ferrées, Saône canalisée), et où se trouvent des activités industrielles diversifiées,
les coteaux du Beaujolais, qui portent le vignoble,
le Beaujolais Vert : une activité agricole dominée par l'élevage, une filière sylvicole porteuse d'une identité naturelle et économique forte, une économie traditionnelle en phase de diversification (depuis le textile vers la métallurgie, le plastique et l'agroalimentaire), une activité touristique en fort développement.
La production viticole moyenne s'élève à 1,1 million d'hectolitres par campagne réparti en douze AOC : Beaujolais, Beaujolais Villages et dix Crus (Morgon, Régnié, Moulin à Vent, Côte de Brouilly, Brouilly, Julienas, Saint-Amour, Chenas, Chiroubles et Fleurie). Seules les appellations génériques (les deux premières) peuvent prétendre à une commercialisation en primeur. Celui-là même qui est attendu dans le monde entier chaque année le troisième jeudi de novembre lors de la traditionnelle dégustation du « beaujolais nouveau ».
(source Wikipedia)