La Vendée

Les abréviations pour camping-caristes

M = aires municipales
FP = aires France passion
A = aires autoroutes
C = aires sur ou près terrain de camping
P = aire privée (particulier, grande surface...)
V = Stationnement en ville durée limitée +/- service

Le tableau ci-dessous propose une base pour un itinéraire de visite. A vous de rajouter des lieux de visites, des étapes conviviales, des lieux de séjour éventuels. Cette base est forcément incomplète et le temps de visite peut augmenter à l'infini...

N.B. : lorsqu'un N° est indiqué après un nom de ville, il s'agit du département dans lequel on vient d'entrer, ce qui peut faciliter les recherches d'aires de service dans les guides.

Clic sur l'image pour visiter.

La Vendé sur Wikipédia

Si vous aimez la foule et les encombrements visitez la côte, sinon flânez à l'intérieur, de préférence en été et vous aurez beaucoup de choses à découvrir. Attardez vous dans le Marais Poitevin et dégustez quelques anguilles, même si elle viennent de Norvège ! (En Vendée la bête est protégée).

Disposant de quelques jours nous partons le 29 octobre avec le soleil mais une météo menaçante; Il semble que l'est soit mieux loti et nous nous dirigeons vers la Vendée, dont nous ignorons tout.
Départ à 11 h 00 ! Une petite journée de route nous amène près de Celles où nous décidons de passer notre première nuit sur une aire de pique-nique bien agréable.

Le 30 nous repartons en direction de Fontenay-le-Comte que nous visitons à pied. C'est le jour du marché et Marie en profite pour faire quelques achats de nourriture ...chinoise !
Repas sur place puis nous atteignons l'Abbaye de Saint-Pierre-le-Vieux au coeur du Marais Poitevin. Nous passons une heure agréable ensuite sur le marais en compagnie d'un jeune et chamant batelier et nous aurons droit à la démonstration du feu d'eau.

Le soir nous arrivons à La Tranche-sur-Mer, dont l'aire est assez proche du centre ville. Nous faisons une grande balade à pied en direction du phare, avant d'avoir droit à un peu de repos.

Le 31 c'est sous la pluie que nous toilettons le camping-car; les pleins et vidanges faits, nous partons pour les Sables-d'Olonne. Le soleil est de nouveau de la partie. La visite des Sables nous laisse surtout le souvenir de nombreux interdits et d'une circulation difficile car les travaux en cours impliquent un nombre considérable de rues barrées. C'est malgré nous que la visite se fait entièrement en roulant !
Et comme on ne peut se garer nous allons déguster quelques anguilles à Brem-sur-Mer, avant d'effectuer une randonnée sur la plage, en limite de la forêt domaniale d'Olonne.
L'après-midi sera consacré ensuite à la visite de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. (Le stationnement y est tout aussi pratique qu'aux Sables-d'Olonne). Le vieux Saint-Gilles est superbe et le port charmant.
Puis nous atteignons Saint-Jean-de-Monts, où nous nous installons sur le parking CC près du Golf (assez fréquenté en ce long week-end du 1° novembre). Balade piétonne sur les plages et le front de mer occupent la soirée, avant une nuit bien méritée.

1° novembre au matin après une petite pluie nocturne le soleil est de nouveau avec nous. Direction Noirmoutier pour y passer la journée. La passage du Gois est submergé et nous passons par le pont. Stationnement aisé (peut-être moins en saison estivale...) à Noirmoutier-en-l'île sur un vaste parking réservé aux bus et camping-cars.
On peut rester la nuit pour 7.50 € en saison haute et 4.50 € en basse saison (tarif 2010).
Nous atteignons à pied le "Bois de la Chaize" (il est possible de s'approcher plus si on le souhaite), puis repas dans le camping-car avant de visiter la cité.
Et c'est là que m'arrive la grande nouvelle : je viens d'accéder au grade de grand-père... avec deux mois d'avance sur la date prévue !
Nous arroserons cela avec Emilie et Eric dès notre retour.
En fin d'après-midi nous quittons l'île puis la côte pour nous rendre au Logis de la Chabotterie. Nous arrivons trop tard pour visiter mais nous nous installons pour la nuit sur le parking (avec l'autorisation des hôtesses) afin d'être à pied d'oeuvre pour la visite de demain.

2 novembre : fantastique visite du Logis de la Chabotterie : architecture de rêve, mobilier très complet (restitution en partie) et surtout une organisation défiant toute concurrence. On ne vous racontera pas : à vous d'aller voir sur place.
Ces lieux justifient à eux seuls le trajet vers la Vendée. Nous y restons une grande partie de la journée.
Puis sous la pluie et avec un brouillard quasi londonien nous repartons en direction de la Forêt de Mervent-Vouvant. Compte tenu du mauvais temps nous traînons un peu, passons près du site du Puy du Fou, fermé en cette saison; bonne raison pour revenir après cet itinéraire de reconnaissance. Nous nous arrêtons finalement à Pouzauges. Visite des Moulins du Terrier-Marteau et du donjon.

3 novembre : la journée commence par la visite de l'église de Cheffois. Nous arrivons ensuite à Vouvant, petit village médiéval puis balade en forêt de Mervent-Vouvant. Barrage de Vouvant, de Pierre-brune et de Mervent sur la Vendée, visite à la grotte du Père Montfort et repas en forêt nous occupent une grande partie de la journée. Le fait d'être à l'abri des arbres compense un peu la pluie et la bruine qui nous accompagnent de temps en temps. Le soleil n'est pas au rendez-vous.
Comme nous prenons ensuite la route du retour cela n'est pas bien grave.
En fin d'après-midi nous arrivons à Sauzé-Vaussais où nous passons la nuit avant de faire le reste du voyage qui nous ramène au logis des Ombreaux...

Terre seigneuriale, le Puy du Fou appartient à la famille éponyme, dont l'origine peut être remontée jusqu'au XIIe siècle.

Le blason porte : "de gueules aux trois macles d'argent."

Le site en cliquant sur le Blason

Le site du Puy de fou

L'actuel château, construit dans le style de la Renaissance italienne en remplacement d'édifices plus anciens, est dû à François II du Puy du Fou (1496-1548). La construction restée inachevée, le château est vendu en 1659 par le dernier descendant mâle de la famille qui porte son nom.

Pendant la guerre de Vendée (Révolution française), le château est incendié par les colonnes infernales.

Le château a été classé monument historique en 1974. Tombé dans l'oubli, le château du Puy du Fou n'est plus qu'un domaine agricole aux bâtiments délabrés et engloutis par les hautes herbes quand une initiative culturelle vient réveiller le site en 1978. Le conseil général de la Vendée l'achète et y crée, avec l'aide de l'État et dans l'esprit des projets muséographiques de Georges-Henri Rivière, un écomusée (ainsi qu'un centre de recherches et de documentation). Cet écomusée a depuis fermé ses portes, ses collections rejoignent en 2006 L'Historial de la Vendée, nouvel équipement muséographique réalisé aux Lucs-sur-Boulogne par le conseil général.

Parallèlement, sur une idée de Philippe de Villiers, est créé un spectacle nocturne qui retrace l'histoire d'une famille locale, du Moyen Âge au XXe siècle : Les Maupillier. La mise en scène utilise le château en fond de scène. La Cinéscénie est interprété par 600 acteurs bénévoles en 1978. En 2008, ils étaient 1200 acteurs et 3200 bénévoles, les Puyfolais. Depuis sa création, l'association du Puy du Fou, qui porte la Cinéscenie, n'a jamais reçu aucune subvention publique.

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