LE VERCORS : le bonheur sur un plateau

Les abréviations pour camping-caristes

M = aires municipales
FP = aires France passion
A = aires autoroutes
C = aires sur ou près terrain de camping
P = aire privée (particulier, grande surface...)
V = Stationnement en ville durée limitée +/- service

Le tableau ci-dessous propose une base pour un itinéraire de visite. A vous de rajouter des lieux de visites, des étapes conviviales, des lieux de séjour éventuels. Cette base est forcément incomplète et le temps de visite peut augmenter à l'infini...

N.B. : lorsqu'un N° est indiqué après un nom de ville, il s'agit du département dans lequel on vient d'entrer, ce qui peut faciliter les recherches d'aires de service dans les guides.

Paradis des randonneurs, le massif du Vercors est un massif des Préalpes, à cheval sur les départements français de l'Isère et de la Drôme, culminant à 2 341 mètres au Grand-Veymont.

L'adjectif correspondant est vertacomicorien, du nom d'un peuple celte qui occupait la région, ou vercusien.

Sa nature géologique principalement calcaire offre un relief plus complexe que le terme de « plateau » ne pourrait le laisser penser, ce qui fait qu'il est divisé en plusieurs régions distinctes géographiquement et historiquement.

Il est notamment célèbre pour le maquis du Vercors qu'il a abrité durant la Seconde Guerre mondiale. C'est désormais un lieu de sports en pleine nature où l'environnement est protégé.
En raison de ce relief particulier, le centre du Vercors est découpé en plusieurs régions :

Les Coulmes, au nord-ouest, ont toujours été la partie la plus boisée du massif. La forêt a été exploitée au XIXe siècle pour faire du charbon de bois, particulièrement par des personnes d'origine italienne, qui ont légué un des plats régionaux du Vercors, les ravioles. Dans cette région, le Vercors ressemble plus à une montagne qu'à une succession de plateaux, les plis du calcaire urgonien étant plus arrondis. Plusieurs routes impressionnantes permettent de se rendre dans les Coulmes, en particulier la route des gorges du Nan, et celle des gorges des Écouges.

Les Quatre Montagnes sont aujourd'hui la zone la plus développée du Vercors pour le tourisme, en particulier le ski de fond et le ski alpin. Cette région est très appréciée des Grenoblois pour leurs sorties du week-end. Néanmoins, il existe toujours des activités traditionnelles dans les Quatre Montagnes, en particulier l'élevage bovin laitier et la production de fromage. Les quatre villages principaux (Autrans, Méaudre, Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans) sont répartis sur deux plateaux séparés par des monts boisés. Ces quatre villages sont des stations de ski mais possèdent toujours des fermes en activité.

Le Vercors drômois est constitué de plateaux plus petits, mais plus nombreux. Certains de ces plateaux sont spectaculaires (Ambel, Font-d'Urle), et offrent de belles vues des uns sur les autres ou sur les plaines environnantes. Au nord du Vercors drômois se trouvent plusieurs gorges traversées par des routes impressionnantes taillées à même la falaise. Les plateaux herbeux du Vercors drômois sont utilisés comme alpages en été. La transhumance est l'occasion d'une fête à Die.

Les Hauts-Plateaux du Vercors constituent la zone la plus haute, la plus sauvage et la plus protégée du massif. Cette zone ne comporte aucun résident permanent, aucune route bitumée, et aucun véhicule à moteur n'y est autorisé. Les seules activités économiques sont l'exploitation des forêts selon le modèle de la futaie jardinée et l'utilisation des pâturages comme alpages en été.

Sur le pourtour du massif, le parc régional du Vercors recouvre partiellement ou entièrement quatre autres zones géographiques.

Le Royans, au nord-ouest, est une région vallonnée dédiée à l'élevage et à la culture de noyers. Trois des plus impressionnantes gorges du Vercors convergent vers le Royans : les gorges de la Bourne, le cirque de Combe-Laval, et la vallée d'Échevis, comportant les petits et les grands goulets.

La Gervanne, dans le sud-ouest, est une zone de collines accidentées au pied des plateaux, où l'on trouve de jolis villages.

Le Diois, au sud, correspond à une partie de la vallée de la Drôme autour de la ville de Die. Cette zone a un caractère méditerranéen plus marqué, avec des vignobles et des champs de lavande. Dans cette région sont produits trois vins AOC : la clairette de Die, le crémant de Die et le vin de Châtillon-en-Diois.

Le Trièves, à l'est, est un bas plateau vallonné, entre les sommets du Vercors et les gorges du Drac. C'est depuis le Trièves que l'on a les plus belles vues du mont Aiguille.

Source Wikipédia

Le Vercors se présente comme un citadelle naturelle, plateau calcaire entourée de falaises abruptes. Aussi son accès est parfois difficile et l'on peut y accéder au sud par Die et le col du Rousset, au Nord par Grenoble, Sassenage et Villars-de-Lans. Il n'existe aucun abord à l'est.
A l'ouest plusieurs voies sont possibles, toutes étroites et parfois impressionnantes, comportant des parties en corniche, des tunnels, dont certains sont trop bas pour nos camping-car (hauteur maxi 2,60 m), parfois des zones de croisement difficile.

• au départ de Peyrus, la D 68 puis une succession de départementale vous conduisent au col de la Bataille pour rejoindre ensuite le carrefour des Trois Routes.

• au départ de St-Nazaire-en-Royans c'est la D 76, passant par le col de la Machine et la Forêt de Lente qui vous conduit au même carrefour des Trois Routes.

• au départ de Pont-en-Royans, ce sont les gorges de la Bourne qui vous conduiront à Villars-de-Lans.

La visite se poursuivra ensuite aisément et l'on peut  rester bien longtemps si l'on veut profiter au mieux de cette région magnifique. Il y a tant de choses à voir que l'on ne peut que recommander de s'installer successivement en différents points du plateau et de rayonner autour en s'attardant sur les randonnées, les visites diverses, les circuits VTT ou le ski en hiver.

Le tableau ci-dessous n'est qu'un pâle résumé de ce que vous verrez et c'est à vous de choisir votre itinéraire à partir de cette trame indicative.

Avec nos camping-cars, certaines routes sont à éviter, voire impossible en raison de la hauteur passage, ou de l'étroitesse de certains itinéraires. Des travaux peuvent conduire à fermer une route temporairement : dans ce cas méfiez vous des déviations proposées et respectez strictement les panneaux de signalisation et interdictions annoncées, quitte à faire un détour conséquent.

Sur les routes tortueuses et étroites resté à droite mais méfiez vous des rochers en sortie de virages ou tunnel avec visibilité limitée : un véhicule arrivant en face et roulant au milieu de la chaussée peut vous obliger à serrer trop et rayer votre carrosserie, voire pire. La lenteur est de règles sur ces routes magnifique, ce qui permet de mieux les apprécier. Les route vertigineuses décrites ci-dessus sont difficile voire impossibles en camping-car. (Texte en rouge)

La Combe Laval
La plus célèbre des routes du vertige mérite bien son nom. Entre Saint-Jean-en-Royans et le col de la Machine (1 011 m), la chaussée longe pendant trois kilomètres le cirque de Combe Laval. Taillée à flanc de falaise au-dessus d'aplombs de 600 m, la route offre par moments le sentiment de rouler sur le ciel. L'entrée dans le site, en venant de Saint-Jean, permet d'admirer le « passage de l'éléphant » : à cet endroit, tunnel et roche s'associent pour dessiner la trompe, la tête, les yeux et la bouche du pachyderme. Ensuite, plusieurs petits élargissements permettent de s'arrêter (ou de se croiser) pour profiter des points de vue.

Les gorges de la Bourne
La plus longue des routes du vertige relie Pont-en-Royans (Drôme) à Villard-de-Lans (Isère). Sur plus de 20 km, elle longe la Bourne et la profonde entaille qu'elle a laissée dans le calcaire au fil des millénaires. Le long de cette D 531, plusieurs sites méritent le coup d'œil, comme les grottes de Choranche ou le pont de la Goule. Des passages se révèlent particulièrement impressionnants, en raison de l'étroitesse des gorges, mais surtout de la hauteur des falaises qui les surplombent.

Le canyon des Écouges
Sans doute la plus terrible de toutes ! En montant dans le Vercors depuis la vallée de l'Isère, l'œil cherche en vain le passage qui va le guider 800 m plus haut. La route est étroite, vicieuse disent certains, affronte la muraille, la forêt et un tunnel… Ah, le tunnel des Écouges ! 500 m de long, moins de trois mètres de large, en ligne à peu près droite quand même, mais non éclairé. Âmes sensibles s'abstenir.

Les grands Goulets
Véritables morceaux de bravoure pour leurs concepteurs et les ouvriers qui les ont creusées dans la roche, les routes du vertige constituent un patrimoine en péril. La partie la plus spectaculaire des Grands goulets (le long de la Vernaison entre Pont-en-Royans et les Baraques en Vercors) a dû être fermée, pour des raisons de sécurité. Elle a été remplacée par un long tunnel de 1 700 m de longueur, beaucoup plus sécurisant, mais sans charme. Néanmoins, les pouvoirs publics ont compris l'intérêt touristique, et donc économique, de ces routes. Des campagnes régulières de travaux sont entreprises pour les maintenir en état.

Exemples de limitations de hauteur :

- Petits Goulets : 3.50m (D518)
- Grands Goulets : 4.30m (D518)
- Route de l'Arps : 4.40m (D2)
- Col de Rousset : 4.40m (D518)
- Combe Laval : 3.50m et 3t5 (D76)
- Col de la Bataille : 4.40m (D199)
- Col du Pionnier : 4.30m (D331)
- Gorges de la Bourne : 3.50m (D531)
- Gorges du Nan : 2.95 m (D22)
- Tunnel des Ecouges : 2.60m (D35)
- Route de Presles : 3.20 m (D292) 

Avant de partir et surtout en période hivernale, consultez : Etat des routes en vercors

Clic sur le drapeau de la République du Vercors pour visiter l'encyclopédie

Le Vercors sur l'encyclopédie

Télécharger cette page en pdf

Juin 2023 : disposant de quelques jours nous décidons de revisiter cette superbe région pour effectuer quelques randonnées.
Notre première étape sera l'aire de stationnement de Villard-de-Lans, sur laquelle nous arrivons en fin d'après-midi du lundi.

Le lendemain, mettant à profit nos bonne résolution, nous attaquons l'ascension du "Col Vert", afin de commencer l'entrainement. Puis repos en fin de journée.

Mercredi matin nous gagnons Lans-en-Vercors, et nous profitons de l'aire pour faire vidanges et pleins. Puis nous gagnons le parking "les Barnets", afin de randonner vers le pic Saint Michel. (Du parking, collet du Furons, La Salière, Fontfroide, col de l'Arc et Sommet du Pic St-Michel. Retour par Combe-Oursière.) Nuit calme sur l'aire de Lans.

Jeudi les courbatures incitent au repos et nous visitons l'extraordinaire musée des automates.  La Magie des Automates

Vendredi nous partons en direction de Corrençon-en-Vercors, dont l'aire de stationnement se situe au "Clos de la Balme". Ce sera le départ pour la Petite Moucherotte par Comboireux.
Au retour nous irons passer la nuit à Font d'Urle dont nous avions conservé un souvenir agréable. L'aire de service parait définitivement hors-service.

Samedi, randonnée vers le "Pas de l'Infernet" puis direction le "Pas d'Ambel", avant d'envisager le retour vers notre home, d'autant que la météo très agréable jusque là s'annonce bien moins favorable dans les jours à venir.

                                                                                                                   Haut de page