Les Pyrénées-Orientales
La Catalogne Nord (en catalan : Catalunya del Nord) est un terme employé pour désigner le territoire cédé à la Couronne de France par la Couronne d'Espagne en 1659, par le traité des Pyrénées, qui correspond globalement à l'actuel département français des Pyrénées-Orientales, (la région des Fenouillèdes, au nord-ouest, faisait toutefois partie du Languedoc). Par tradition, on la divise en cinq comarques : le Roussillon, le Vallespir, le Conflent, la Cerdagne et le Capcir.
Ce terme est moins utilisé en France que Roussillon (nom de la province d'Ancien Régime). Il est néanmoins de plus en plus utilisé dans les Pyrénées-Orientales, et est systématiquement employé par les militants catalanistes, qui entendent, par ce terme, insister sur le lien qu'entretient ce territoire avec la Catalogne espagnole. Les termes de Pays catalan, de Catalogne française ou de Pyrénées catalanes sont aussi utilisés.
(Source Wikipedia)
La Catalogne nord ou pays catalan
Les abréviations pour camping-caristes
M = aires municipales
FP = aires France passion
A = aires autoroutes
C = aires sur ou près terrain de camping
P = aire privée (particulier, grande surface...)
V = Stationnement en ville durée limitée +/- service
Le tableau ci-dessous propose une base pour un itinéraire de visite. A vous de rajouter des lieux de visites, des étapes conviviales, des lieux de séjour éventuels. Cette base est forcément incomplète et le temps de visite peut augmenter à l'infini...
N.B. : lorsqu'un N° est indiqué après un nom de ville, il s'agit du département dans lequel on vient d'entrer, ce qui peut faciliter les recherches d'aires de service dans les guides.
L'itinéraire
Légendes des icones-repères
Aire de service camping-car
Monument ou site remarquable
Notre voyage
Quelques jours de vacances et il pleut de partout en ce mois de Mai pourri de 2013.
La région annoncée comme la moins pluvieuse ces jours par Météo-France est la côte Catalane. Nous partons donc dans cette direction pour les cinq jours dont nous disposons.
Il s'agit en même temps de tester notre nouvelle monture qui fera ici son voyage inaugural.
Départ sans précipitation le samedi pour une arrivée le soir à Saltes-le-Château.
Le trajet est marqué par un temps automnal voire hivernal, avec chutes de neige à partir de 800 mètres, pluie, vents et autres intempéries.
Première nuit chez une accueillante France-Passion parfaitement sympathique. Dégustation, emplettes et bavardages marqueront cette soirée bien agréable aux cotés d'un couple de Hongrois.
Il ne pleut pas mais la Tramontane est bien présente.
Après une nuit paisible le soleil est de retour et nous profitons d'une vue sans pareille sur le Canigou enneigé.
Nous saluons notre hôte qui nous offre quelques artichauts qui échapperont ainsi au broyage.
Plein de carburant au centre commercial du secteur puis nous prenons la direction de Tautavel et de son musée de la préhistoire. Nous arrivons un peu tard pour la visite et consacrons une heure au village qui mérite bien le détour. Nous y trouvons un restaurant où l'anchois de Collioure le dispute à la tome de brebis et au poulet au Banyuls.
Puis l'heure de la visite du musée ayant sonné, nous passons de bons moments en compagnie de l'homme de Tautavel.
La visite terminée nous repartons pour St Paul-de-Fenouillet. La fatigue des kilomètres commence à se faire sentir et nous nous arrêtons de bonne heure dans un France-Passion où la production locale nous régale une fois de plus.
Après une nuit de repos, nous gagnons l'aire de service de St-Paul : la borne est bloqué et ne lit plus les CB !
Impossible de l'utiliser. N'ayant pas encore de soucis de ce coté nous nous dirigeons vers les gorges de Galamus. La route est étroite mais praticable en CC, en tous cas en cette saison assez calme.
Le site est splendide et mérite largement quelques croisements difficiles. L'hermitage accroché aux parois de gorges profondes, étroites et verticales est impressionnant. Nous y restons longuement en nous promenant le long des gorges puis en visitant l'hermitage.
Retour sur St-Paul-de-Fenouillet puis direction AXAT.
Nous nous arrêtons sur un parking le temps d'un repas, avant de traverser Lapradelle-Puylaurens.
Nous y découvrons le château embrumé par les nuages qui s'amoncellent, et devant le local des pompiers une aire de service comme on les aime, artisanale, à la fois gratuite et parfaitement aménagée.
Nous atteignons Axat mais la route prévue en direction de Font-Romeu est barrée pour travaux. Nous prenons la déviation par Quillan, Ax-les-Thermes puis le col de Puymorens (tunnel fermé en travaux !). Altitude 1920 m et neige.
Le Rapido se comporte en vrai montagnard grâce à ses 150 CV et nous ne notons aucun bruit de mobilier ou de carrosserie...
Descente en direction de Mont-Louis mais il se fait tard et nous nous arrêtons à Saillagouse pour la nuit.
L'aire de stationnement est calme mais un peu en pente, et nous n'utilisons pas les emplacements réservés aux CC pour cause de devers important. En cette saison et avec le temps qu'il fait le parking est quasiment vide.
Au réveil le soleil est de nouveau présent et nous partons pour Mont-Louis, cité fortifiée par Vauban (encore lui).
Une heure de promenade puis nous repartons pour Villefranche-de-Conflent, autre cité fortifiée (toujours lui !). Etape magnifique ou nous restons longuement. Repas sur place avant de gagner les Grottes des Canalettes... sous une pluie battante.
L'avantage des grottes c'est que la pluie ne peut pas nous suivre ! (Le soleil non plus d'ailleurs mais ça on le savait)
La richesse géologique de cette grotte est sans pareil et l'itinéraire de visite superbement bien réalisé.
A voir absolument.
Réveil au soleil : idéal pour monter à St-Martin-du-Canigou. En effet l'accès à Casteil en CC est assez facile.
En revanche la montée à l'Abbaye ne peut se faire qu'à pied ou en 4x4. (Services sur le secteur).
A pied la route principale est bonne bétonnée mais la pente est très accentuée et demande de bonne jambes.
Marie ne peut monter et m'attends en faisant du dessin.
L'abbaye n'apparaît qu'après une bonne marche (compter selon vos capacité de 45 minutes à 1 h 30).
Il existe un sentier en forêt que je ne découvre qu'arrivé en haut, et que j'utiliserai pour la descente (30 minutes).
Repas ensuite sur le parking des grottes de la Grande Canalettes devant lesquelles nous repassons. (La pluie recommence !)
Puis nous tentons de gagner le Prieuré de Serabonne. La route très étroite n'est pas recommandable pour des véhicules comme les nôtres et nous devrons abandonner car les derniers kilomètres nous semblent impossibles, notre camion occupe toute la largeur de la route rendant les croisements impossibles et les virages en épingle à cheveux annoncés par la carte me semblent infranchissables.
Nous irons donc directement à Collioure pour y passer la nuit avant de prendre le chemin du retour.
L'aire extérieure à la ville est vaste mais nécessite pas mal d'attention pour les manoeuvres en raison de la présence de murs bas et de circulations trop étroites. Elle est bien éloignée du centre mais une navette gratuite permet de s'y rendre aisément.
Nous traversons Collioure puis Port-Vendre sur une route en corniche assez étroite; croisement un peu difficiles.
La nuit sur l'aire est calme du fait de son éloignement.
Le chemin du retour commence sous le soleil mais nous rejoindrons la pluie assez vite et elle nous accompagnera jusque chez nous !