MOULINS et le BOURBONNAIS

Les abréviations pour camping caristes

M = aires municipales
FP = aires France passion
A = aires autoroutes
C = aires sur ou près terrain de camping
CCP = Camping-Car-Park
P = aire privée (particulier, grande surface...)
V = Stationnement en ville durée limitée +/- service

Le tableau ci-dessous propose une base pour un itinéraire de visite. A vous de rajouter des lieux de visites, des étapes conviviales, des lieux de séjour éventuels. Cette base est forcément incomplète et le temps de visite peut augmenter à l'infini...

N.B. : lorsqu'un N° est indiqué après un nom de ville, il s'agit du département dans lequel on vient d'entrer, ce qui peut faciliter les recherches d'aires de service dans les guides.

Le programme


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La carte

L'itinéraire

Ce que nous avons fait

Moulins


Le but essentiel de ce voyage était Moulins et là on n'est pas déçus.
Arrivé en début d'après-midi en ce mois de mars, nous nous installons directement sur l'aire de service municipale; il s'agit de l'ancien camping situé au bord de l'Allier. Parking payant à 0,10 € de l'heure en 2017 et service 2 €. Pas de quoi se sentir lésé compte tenu du confort proposé.

A peine installés, nous partons pour le centre ville qui vaut bien son pesant de vielles pierres, comme en témoignent les photos.

Après l'église du Sacré-Coeur, nous longeons la rue Régemorte pour gagner le centre ville et la place d'Allier.
De là nous atteignons le château des Ducs de Bourbon et la cathédrale Notre-Dame.
La balade dans la cité médiévale est un régal, et le temps passe bien vite. Aussi ce n'est que le lendemain que nous revenons visiter le musée Anne de Baujeu.



Arboretum de Balaine


Quittant Moulins nous prenons la route de Villeneuve-d'Allier pour atteindre l'Arboretum de Balaine.

Ce site magnifique de 20 hectares est le plus ancien parc botanique privé de France. 
Il associe l'architecture des jardins à l'anglaise du XIXe aux collections d'essences exotiques.
Classé monument historique depuis 1993, il abrite un château boubonnais typique et un parc planté de nombreuses espèces d'arbres de toutes origines.

En cette saison il y a peu de monde et nous avons eu l'impression de disposer de cet ensemble pour nous seuls. La rencontre avec le propriétaire actuel nous a permi de bénéficier de nombreuses explications sur ce domaine.


St Menoux

L'après-midi nous conduit à St Menoux dont la très belle église romane est bien mise en valeur par une restauration extérieure récente.

Nous visiterons bien sûr le "Débredinoire*" et en cette période électorale nous imaginons qu'il serait bien utile de proposer à quelques candidats de tester ce monument !

* Le débredinoire (on utilise aussi bien le ou la pour ce mot) :
Au VIIe siècle, un évêque irlandais (ou breton, selon les sources) dénommé Menulphe, passe par le village, alors nommé Mailly, et y rend son dernier soupir. Rapidement, des miracles se produisent et attirent une foule de pèlerins. La dépouille du saint est en effet réputée rendre leurs esprits aux personnes un peu dérangées. Le village est renommé Saint-Menoux et une abbaye de bénédictines est créée au Xe siècle pour accueillir les pèlerins.

Le nom débredinoire provient du mot bredin, qui signifie "simple d'esprit" en dialecte bourbonnais.

Le sarcophage du saint contient encore une partie des reliques. Il est percé sur le flanc d'un trou en arc de cercle, dans lequel les « simples d'esprit » viennent passer la tête pour y laisser leur "folie" ou tout simplement leurs maux de tête. Mais attention de ne pas toucher les bords du trou en passant sa tête, car la légende veut que celui qui le ferait récupérerait toute la folie de ceux qui sont passés avant lui.



Noyant d'Allier

La fin de journée approche et nous décidons de nous installer pour la nuit à Noyant-d'Allier.
Ce petit village très agréable à une histoire liée à la fermeture de ses mines de charbon :

Dans les années 1950, la mine de charbon de Noyant-d‘Allier ferme et la cité est désertée par ses ouvriers. A des kilomètres de là, les accords de Genève sont signés en 1954. Les troupes françaises d’Indochine doivent se replier et naissent alors les deux Viêt-Nam qui souhaitent à présent voir partir les anciens colons.
Pour faire revivre sa communauté et accomplir un geste de solidarité, la municipalité crée un centre d’accueil pour recevoir les familles franco-vietnamiennes, les enfants de français mariés à des indochinoises qui n’ont jamais vu la France. Arrivent des centaines de rapatriés qui vont s’installer dans les corons, anciens habitats des mineurs et s'habitueront jour après jour aux habitudes françaises.

On trouve ici un musée de la mine et une pagode, hélas fermés lors de notre passage.

Le lendemain, un temps menaçant et une panne de réfrigérateur nous incitent à regagner nos pénates et nous prévoyons ainsi de revenir poursuivre notre exploration dans quelques semaines.


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